Dept 55 « La Madelaine de Commercy » 01h11 du petitflo

La madeleine de Commercy porterait le prénom d’une jeune cuisinière de Commercy, Madeleine Paulmier. Servante de la marquise Perrotin de Barmont, en 1755, elle aurait fabriqué ces gâteaux pour le duc viager Stanislas Leszczyński[Information douteuse].

Ce dernier donnait une réception dans son château de Commercy mais, confronté à un esclandre entre son intendant et son cuisinier, le souverain ne pouvait conclure les agapes faute de dessert, le cuisinier l’ayant emporté dans sa colère en quittant le château. C’est alors qu’une jeune servante de la marquise Perrotin de Barmont, Madeleine Paulmier, se permit de proposer la recette d’un gâteau qu’elle tenait de sa grand-mère. Faute de mieux, l’ex-roi de Pologne fut bien obligé de condescendre à accepter.

La noble assemblée se délecta de ce dessert impromptu et providentiel. Soulagé, le duc Stanislas voulut se faire présenter celle qui avait accompli cette « merveille » et, en homme galant, donna au petit gâteau moulé dans une coquille Saint-Jacques le prénom de la jeune héroïne, Madeleine.

Cependant l’historien lorrain Charles Sadoul attribue cette recette à une cuisinière du cardinal de Retz1, qui a vécu à Commercy un siècle plus tôt.

Histoire

un moule à madeleine.
Depuis la fin du xixe siècle, jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les voyageurs du chemin de fer qui passaient par la gare de Commercy se pressaient aux portières des wagons, afin de contempler le spectacle insolite des vendeuses de madeleines portant de grands paniers d’osier aux marques bien apparentes et qui circulaient au milieu de la foule en gare de Commercy, en criant aussi fort qu’elles pouvaient le nom de la fabrique qu’elles représentaient. Ce spectacle très attendu, coloré et bruyant était unique sur l’ensemble du réseau ferré français. Ce fut un dur métier pour ces femmes, tenues de vendre le maximum de boîtes dans un minimum de temps, mais cela contribua à la popularité de la madeleine2.

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