Dept lux-57-54 « GR®5 – De Schengen (Luxembourg) à Bayonville-Sur-Mad (Meurthe-et-Moselle) 96km »
Randonnée pédestre sur le GR®5 à travers la Moselle et la Meurthe-et-Moselle de Schengen au Luxembourg à Bayonville-Sur-Mad via Apach, Sierck-les-Bains, Montenach, Haute Sierck, Sainte-Marguerite, Veckring, Kédange-sur-Canner, Hombourg-Budange, Aboncourt, Saint-Hubert, Vigy, Vany, Saint-Julien-lès-Metz, Metz, Moulins-lès-Metz, Vaux, Ars-sur-Moselle et Gorze.
Dept 55 « Verdun bataille, muséum » 1h08′ du petitflo.
Contexte militaire au début de l’année 1916
Le jeu des alliances contractées par les différents États en Europe entre 1879 et 1912 a entraîné la division des puissances européennes en deux blocs à la veille de la guerre : l’Empire allemand, l’Empire austro-hongrois et l’Italie sont regroupés au sein de la Triple-Alliance ; la France, le Royaume-Uni et l’Empire russe forment, quant à eux, la Triple-Entente.
Néanmoins, à la suite de la signature du pacte de Londres, le 26 avril 1915, les Alliés parviennent à faire quitter la Triplice (contraction du terme « Triple Alliance ») à l’Italie.
Au déclenchement des hostilités, les puissances centrales se trouvent donc encerclées à l’ouest par les forces anglo-françaises et à l’est par les troupes russes. La stratégie adoptée par le haut-commandement allemand, afin de lui éviter de combattre sur deux fronts simultanément, préconise une offensive massive en France. L’objectif est de prendre Paris à l’intérieur d’un délai de sept semaines pour ensuite développer un effort complet contre les armées russes, plus longues à mobiliser. La première phase de l’offensive allemande, sous le commandement du général von Moltke, est une réussite totale : la poussée permet l’occupation de la quasi-totalité du territoire belge et d’une bonne partie du Nord-Est de la France. Ce n’est qu’à partir de la fin du premier mois des hostilités que l’avancée allemande commence à s’essouffler, alors que le 25 août 1914 Moltke retire le corps de réserve de la garde et le XIe corps d’armée du front occidental pour parer une offensive russe en Prusse-Orientale. Ce ralentissement de la progression allemande permet au haut-commandement français de se réorganiser et de placer la 6e armée, nouvellement créée, sur l’aile droite du front, aux environs de Paris. Le 4 septembre 1914, le généralissime Joseph Joffre, avisé que le flanc gauche de l’offensive allemande, en continuant sa route vers le sud, devient à découvert, saisit l’occasion et ordonne au général Joseph Gallieni, commandant de l’armée de Paris, d’attaquer. S’ensuit la bataille de la Marne, où les forces anglo-françaises repoussent les armées allemandes le long de l’Aisne. À la suite de la contre-attaque française, les deux belligérants tentent réciproquement de déborder le flanc de leur adversaire par le nord : c’est la course à la mer. Finalement, le front se stabilise sur une ligne faisant 750 km, de la mer du Nord à la Suisse, en passant par Nieuport, Compiègne, Reims, Verdun et la région de Nancy. Les armées s’enterrent. La guerre de mouvement est terminée. Un conflit que tous croyaient ne devoir durer que quelques semaines s’annonce plus long que prévu6.
Durant l’année 1915, le nouveau commandant en chef des forces allemandes, von Falkenhayn, souhaite concentrer son attention sur le front oriental. L’état-major allemand, après les difficiles batailles sur l’Yser et à Ypres à la fin de l’année 1914, prend conscience que toutes les percées sur le front occidental ne pourront avoir lieu, dans la guerre nouvelle, qu’au prix de pertes immenses. La décision est donc prise de profiter de la position du front, lequel est presque totalement en territoire ennemi, pour y conserver une position généralement défensive. Le haut-commandement peut ainsi tenir ce front avec des unités en moins, lesquelles seront redéployées à l’est en vue d’une importante offensive. Le plan de Falkenhayn mise sur la faible densité défensive du front russe et sur les problèmes logistiques de l’armée pour pousser le tsar Nicolas II à signer une paix séparée. En février 1915, une première offensive en Prusse-Orientale, menée par le maréchal von Hindenburg obtient des succès limités. Ce n’est qu’à partir du 2 mai qu’une nouvelle offensive, menée cette fois-ci par le maréchal von Mackensen, permet la poussée décisive : sur un front de 160 km, les troupes russes sont bousculées de toute part ; le 22 juin la Galicie est occupée. Le 13 juillet, la Grande Retraite se poursuit alors que le commandement allemand est réunifié sous les ordres de Falkenhayn. Quand l’offensive s’arrête le 19 septembre, les forces allemandes occupent Varsovie, Novogeorgievsk, Brest-Litovsk et Vilnius, mais elles n’ont jamais été capables d’encercler les troupes russes, qui se dérobaient toujours vers l’arrière.
Sur le front occidental, les forces anglo-françaises, malgré l’arrivée de nouvelles troupes, connaissent la défaite en Artois et en Champagne. Les tentatives de percée se terminent en combats locaux sans importance stratégique. Alors que ces offensives font entre 310 000 et 350 000 morts dans les rangs français7, elles n’arrivent pas à ralentir le déplacement des troupes allemandes vers l’est. La guerre sera non seulement longue mais aussi meurtrière8.
C’est au cours de l’hiver 1915–1916 que les états-majors adverses préparent leurs plans de campagne pour l’année à venir. Après plus d’une année complète d’expériences, les commandements commencent à ajuster leurs stratégies en fonction des conditions de la guerre de positions moderne : la stratégie qui sera adoptée chez tous les belligérants sera celle de la guerre d’usure. Dans les formes nouvelles du combat qui émergent, le rôle du soldat s’efface de plus en plus devant celui du matériel.
Forts de leurs succès offensifs en Russie, les généraux allemands se questionnent sur la marche à donner aux opérations pour l’année 1916. Von Falkenhayn reste sceptique quant à l’opportunité de poursuivre l’offensive sur le front oriental. La campagne précédente a démontré que la stratégie adoptée par le haut-commandement russe empêchera les forces allemandes de réussir toute manœuvre d’encerclement. De plus, il craint les effets pervers d’un engagement trop profond en Russie : les distances séparant le front de l’état-major et la déficience des moyens de communication en Russie pourraient entraîner les troupes allemandes dans une situation identique à celle de la Grande Armée napoléonienne un siècle plus tôt.
C’est donc sur le front occidental que l’armée allemande devra prendre l’initiative. Le général Falkenhayn est toutefois conscient que les méthodes qui ont assuré le succès en Russie ne peuvent mener qu’à la faillite en France. À l’ouest, le front est tenu bien plus solidement par les effectifs anglo-français, toujours plus nombreux. La France et le Royaume-Uni, grâce au crédit octroyé par les financiers américains et au contrôle des mers, ne sont pas confrontés aux problèmes d’approvisionnement que connaissent l’Empire russe et les puissances centrales. Un réseau développé de chemins de fer permet au haut-commandement français de déplacer rapidement troupes et matériel sur tous les endroits du front. Devant cet état de faits, Falkenhayn choisit d’adopter une stratégie tout à fait novatrice : au lieu de tenter une rupture sur un endroit particulier du front, il décide d’amener l’armée française au bout de ses ressources matérielles et morales. Par une suite ininterrompue d’attaques répétées, il souhaite user l’ennemi dans son ensemble alors que l’armée française compte déjà 600 000 morts dans ses rangs9.
Du côté des forces de l’Entente, la priorité devient l’organisation concertée des forces sur les deux fronts afin de fixer les troupes des puissances centrales en position. Entre les 6 et 8 décembre 1915, une conférence interalliée à Chantilly adopte le principe d’une offensive simultanée au début de l’été 1916, entreprise « avec le maximum de moyens » sur les fronts occidental, italien et russe10. Contrairement au plan allemand, le but de l’offensive est encore ici de créer une percée dans les lignes ennemies. Toutefois, les moyens, eux, seront les mêmes : l’avancée des soldats sera précédée à chaque fois d’une gigantesque préparation d’artillerie répartie sur plusieurs jours. Le nouveau credo des forces anglo-françaises est celui du général Foch : « L’artillerie « conquiert » le terrain, l’infanterie [l’]« occupe »11. » Toutefois, la coopération entre les différents alliés demeure très déficiente ; seuls les Français et les Britanniques réussissent à élaborer un plan commun. Les états-majors prévoient d’engager conjointement, autour du 1er juillet, une attaque massive sur un front de 70 km dans le secteur de la Somme. La date choisie a le double avantage d’être située à la fois dans la période où l’industrie doit fonctionner à son plein rendement et où l’armée russe doit elle aussi engager une offensive12.
Sceptique à propos de la stratégie de l’Entente, où le haut-commandement anglo-français ne semble jamais envisager la possibilité d’une offensive allemande à l’ouest, le général russe Mikhail Alekseïev prophétise que « l’adversaire n’attendra pas que Joffre ait achevé ou non sa préparation ; il attaquera dès que les conditions du climat et l’état des routes le lui permettront13. »
Dept 55 « La Madelaine de Commercy » 01h11 du petitflo
La madeleine de Commercy porterait le prénom d’une jeune cuisinière de Commercy, Madeleine Paulmier. Servante de la marquise Perrotin de Barmont, en 1755, elle aurait fabriqué ces gâteaux pour le duc viager Stanislas Leszczyński[Information douteuse].
Ce dernier donnait une réception dans son château de Commercy mais, confronté à un esclandre entre son intendant et son cuisinier, le souverain ne pouvait conclure les agapes faute de dessert, le cuisinier l’ayant emporté dans sa colère en quittant le château. C’est alors qu’une jeune servante de la marquise Perrotin de Barmont, Madeleine Paulmier, se permit de proposer la recette d’un gâteau qu’elle tenait de sa grand-mère. Faute de mieux, l’ex-roi de Pologne fut bien obligé de condescendre à accepter.
La noble assemblée se délecta de ce dessert impromptu et providentiel. Soulagé, le duc Stanislas voulut se faire présenter celle qui avait accompli cette « merveille » et, en homme galant, donna au petit gâteau moulé dans une coquille Saint-Jacques le prénom de la jeune héroïne, Madeleine.
Cependant l’historien lorrain Charles Sadoul attribue cette recette à une cuisinière du cardinal de Retz1, qui a vécu à Commercy un siècle plus tôt.
Histoire
Dept 55 « Citadelle souterraine de Verdun »01h09′ du petitflo
La citadelle souterraine de Verdun est un ensemble de galeries creusées à la fin du xixe siècle sous la citadelle de Verdun, dans le département de la Meuse en région Grand Est.
La citadelle haute est construite au xviie siècle selon les plans de Jean Errard après la prise de la ville par le roi Henri II en 1552. Une fois la ville définitivement rattachée au royaume de France en 1648, Vauban est chargé d’améliorer ses fortifications. Après la guerre franco-allemande de 1870, la ville rentre dans le système Séré de Rivières et se retrouve au centre de la place fortifiée de Verdun constituée de nombreux forts.
La citadelle souterraine, ou citadelle basse, est creusée à la fin du xixe siècle et cumule 7 km de galeries à la fin de la Première Guerre mondiale. Elle sert à la fois de refuge, de poste de commandement et de base de ravitaillement. Le , elle accueille la cérémonie de désignation du Soldat inconnu qui repose sous l’Arc de triomphe de l’Étoile à Paris.
La citadelle est inscrite aux monuments historiques depuis le .
n 1552, le roi de France Henri II prend la ville de Verdun au Saint-Empire romain germanique dans le cadre du « Voyage d’Allemagne ». Il décide de consolider les fortifications médiévales et une citadelle est construite de 1567 à 16341. Mais le chantier n’avance pas à cause des guerres de religion. Il faut attendre 1624, en pleine guerre de Trente Ans, pour que les travaux commencent réellement après que Louis XIII ait demandé au maréchal de Marillac, lieutenant-général des Trois-Évêchés et gouverneur de Verdun, d’achever rapidement les fortifications2. Le tracé de la citadelle de 1601 est modifié en 16263. La citadelle s’étend sur 20 hectares4 sur le mont Saint-Vanne1. Les ingénieurs du roi et mathématiciens Pierre de Conty d’Argencour, Jacques Aleaume et Claude Chastillon dirigent la construction selon les plans et principes de l’ingénieur militaire barisien Jean Errard3,5.
En 1648, le traité de Münster, faisant partie des traités de Westphalie, confirme le rattachement de la cité et de l’évêché de Verdun au royaume de France6. Louis XIV confie à l’ingénieur et architecte militaire Vauban le soin d’améliorer la défense de la ville1,7. Les travaux débutent en 1674 et s’arrêtent en 1692 avant de reprendre en 1698. La citadelle compte alors plusieurs bastions, des casernes, un arsenal, un magasin d’artillerie, un magasin à blé, des magasins à poudre3…
Après la guerre franco-allemande de 1870, la France met en place le système Séré de Rivières, conçu par le général Raymond Adolphe Séré de Rivières. 19 forts sont construits autour de la ville, tels que les forts de Vaux, de Souville ou de Douaumont, qui forment la place fortifiée de Verdun1.
Dept 54 « Nancy, capitale des ducs de Lorraine » 0h49′ du petitflo.
La vieille Ville, de la place Saint Epvre à la Porte de la Craffe
Faites un bond dans le temps : Avec son lacis de ruelles, la Ville Vieille, noyau historique de Nancy, s’enroule autour du Palais Ducal et de la Grande Rue. Faites une halte devant la Porterie….et jouez à repérer les petits personnages sculptés ! Tout au bout, c’est l’imposante Porte de la Craffe qui ferme toujours la ville médiévale au nord.
De la place Saint Epvre à la Porte de la Craffe, c’est le royaume des petites boutiques, des restaurants de toutes sortes, des bars, dans une ambiance hors du temps de jour…et très animée de nuit !
Entrez dans l’église des Cordeliers, c’est le cœur de la Lorraine. Elle abrite à son extrémité la Chapelle des Cordeliers et les tombeaux des Ducs de Lorraine. A voir absolument. Saviez-vous que sa coupole était « copiée » sur celle des Médicis à Florence ?
la ville Neuve de Charles III
A la fin de la Renaissance, le duc de Lorraine Charles III construit une ville nouvelle au sud de la Ville Vieille. Cette Ville Neuve, à la pointe de la modernité, fait 4 fois la surface de la Ville Vieille. Vous voyez son plan orthogonal caractéristique sur le plan ? C’est aujourd’hui la ville commerçante avec ses grandes artères. Ne manquez pas le marché central, entre Rue Saint Dizier et Place Charles III…, un des plus agréables et les mieux fournis de France ! (Pour en savoir plus : texte à venir : la ville Neuve de Charles III
Ville de Stanislas, la ville royale
Entre les villes Vieille et neuve, Stanislas construit la ville du XVIIIe. Le dernier duc de Lorraine relie les deux villes avec une place Royale en l’honneur de son gendre Louis XV, puis portera le nom de Place Stanislas à partir 1831 quand la ville érige au centre la statue du bon Roi (par le sculpteur Jacquet) !
Commencez par la Place Stanislas, incontournable. Parcourez quelques mètres et rejoignez la Place d’Alliance, discrète et harmonieuse, encore une place nancéienne classée UNESCO. Quelques pas et vous êtes devant la cathédrale ou Primatiale, d’un style XVIIIe caractéristique. Continuez la promenade par le quartier des Chanoines. Ici la ville XVIIIe rejoint la Ville Neuve renaissance et on trouve de très beaux hôtels particuliers, du XVIe au XVIIIe…
Quartier à découvrir et déguster dans tous les sens du terme avec ses hôtels particuliers remarquables, et ses restaurants et ses bars à vins.
Dept 54 « Etang Lac de Madine » 01h00′ du petitflo.
Le lac de Madine est un plan d’eau artificiel du Grand Est, établi à cheval sur les départements de la Meuse et dans une moindre mesure de Meurthe-et-Moselle, sur le cours de la Madine qui est un sous-affluent de la Moselle. S’il est le premier lac de Lorraine au point de vue de la superficie, il se place deuxième derrière le lac de Pierre-Percée concernant le volume d’eau.
Description
Inclus dans le Parc naturel régional de Lorraine, le lac de Madine s’inscrit dans la plaine de la Woëvre, entité biogéographique caractérisée par des couches d’argile pouvant atteindre une profondeur de 100 mètres. Cette plaine marécageuse et forestière fut progressivement asséchée par la création de chenaux et d’étangs piscicoles qui ont été réalisés entre les xiie et xvie siècles par des moines soucieux d’améliorer la salubrité du secteur.
Mis en eau en 1971, le lac a une triple vocation de réserve d’eau potable pour l’agglomération voisine de Metz, de réserve nationale de chasse et de faune sauvage, et de zone de loisirs (plages, port de plaisance) dont la particularité est d’être réservé aux voiliers et donc interdite aux bateaux à moteur thermique.
Des infrastructures de loisirs ont été mises en place entre 1977 et 1979, et réaménagées en 20141.
Le lac compte deux îles : la plus petite, l’île Verte, dans la partie Nord du lac, et la plus grande, l’île du Bois-Gérard, au milieu du lac.
Sa superficie est proche de 1 100 hectares si on compte les deux îles. Sa contenance est de 35 millions de m³ et son bassin versant couvre une superficie de 32,2 km².
Rétro Meus’Auto est un rassemblement de voitures anciennes se situant à Heudicourt-sous-les-Côtes2,3 sur le lac de Madine et accueille plus de 3 000 passionnés avec stand tous les deuxièmes week-ends de juin4.
Dept 54 « École de Nancy (art) » 0h49′ du petitflo.
L’école de Nancy, Alliance provinciale des industries d’art (en général appelée seulement école de Nancy) est le fer de lance de l’Art nouveau en France, dont l’inspiration essentielle est à chercher dans les formes végétales : ginkgo, ombelle, berce du Caucase, nénuphar, chardon ou encore cucurbitacée ; et animales, comme les libellules. Cette alliance s’appuie sur une recherche d’utilisation poussée dans la verrerie, la ferronnerie, l’acier, le bois, pour mettre le beau dans les mains de tous et ainsi faire entrer l’art dans les foyers.
Dept 54 « Bergamote de Nancy » 0h49′ du petitflo
La bergamote de Nancy ou bergamotte de Nancy1 est un bonbon légèrement acidulé, carré, plat, translucide et de couleur dorée, parfumé à l’huile essentielle de bergamote, dont les confiseurs de Nancy en Lorraine ont fait leur spécialité dès le xixe siècle1.
Le Trésor de la Langue Française retient les deux orthographes avec un ou deux t au mot bergamote2, et l’orthographe originelle est bergamotte de Nancy.
L’origine historique de la bergamote de Nancy est incertaine. En Lorraine, on connaissait l’agrume grâce à René II de Lorraine qui était également roi de Sicile[réf. nécessaire], île dont le climat méditerranéen est particulièrement propice à la croissance des bergamotiers. Durant tout le Moyen Âge, les bergamotes étaient acheminées d’Italie par les pèlerins qui se rendaient à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy.
L’usage de l’essence de bergamote est bien connu depuis au moins le début du xviiie siècle et n’est pas réservé à Nancy. Le limonadier Masson décrit des pastilles de sucre parfumées à « l’essence de bergamotte » en 1705 dans un ouvrage parisien3.
Le Sieur Joseph Gilliers, chef d’office et distillateur de Stanislas Leszczynski au château de Lunéville, cite, en 1751, dans son ouvrage le Cannaméliste français4, une pastille faite avec de l’essence de bergamotes « pour donner le goût », et dont le duc de Lorraine aurait été très friand5. Cette pastille est toutefois très différente de la bergamote de Nancy puisqu’elle est similaire à celle de Masson en 1705 : elle est réalisée avec de la gomme et le sucre ne subit pas de cuisson.
En 1803, le confiseur Machet propose dans un ouvrage parisien une recette permettant de réaliser des « sucres à la bergamotte »6. La recette de Machet est en tout point identique à celle de la bergamote de Nancy connue aujourd’hui : des bonbons plats et carrés, réalisés en sucre cuit, au cassé, parfumé à l’essence de bergamote. Le confiseur précise que ces sucreries sont d’un grand débit.
Par la suite, c’est au confiseur nancéien Barbier-Duval que l’on doit la mention de « grandes tablettes de bergamote »7. Installé à Nancy à partir années 1830, le confiseur explique que les tablettes de sucre cuit parfumé à l’essence de bergamote connaissent un grand succès à Nancy.
Les confiseurs de Nancy adoptent donc au début du xixe siècle ce bonbon très répandu mais ne l’inventent pas, à l’instar des confiseurs Cartry, Colin, Culmann, Lebègue-Courbe, Burtin, Vatelle, Virte, Wursthorn, Lilig ou de la Confiserie et Biscuiterie Lefèvre-Denise fondée en 1840.
Antoine Lefèvre-Denise8,9 partage ce savoir-faire du travail du sucre cuit avec ses frères Jean-Romain Lefèvre-Utile9 et Louis Lefèvre-George qui fabriquent des « bonbons secs » et des drops anglais à Nantes et Sedan10.
La dénomination « Bergamotte de Nancy » n’apparait qu’à la fin du xixe siècle et il est plus couramment répandu d’orthographier le mot bergamote avec deux t à cette époque.
En 1898, le confiseur Louis Lefèvre-Denise dépose la marque de fabrique Bergamottes de Nancy11. Le mot bergamote y est orthographié avec deux « t ».
C’est lors de l’Exposition internationale de l’Est de la France de 1909 que la bergamote de Nancy acquiert ses lettres de noblesse et une notoriété internationale.
La bergamote de Nancy, qui existe depuis plus d’un siècle et demi, est un bonbon dont la diffusion est restée locale. On ne la trouve facilement qu’à Nancy ou en Lorraine. Ce sont essentiellement les touristes de passage à Nancy qui ont diffusé l’emblématique boîte métallique richement décorée, et ont ainsi fait connaître cette spécialité hors de la région.
Dans le film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (2001), une vieille boîte de Bergamottes de Nancy de la confiserie Lefèvre Georges1 contenant les souvenirs d’enfance d’un petit garçon, que l’héroïne découvre fortuitement derrière une plinthe, est un clin d’œil aux années d’études nancéiennes de Jean-Pierre Jeunet.
Dept 54 « Pont a Mousson Abbaye des Prémontrés » 0h30′ du petitflo.
L’abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson, connue aussi sous le nom de Sainte-Marie-Majeure, est un vaste bâtiment du xviiie siècle situé dans le quartier Saint-Martin, en bordure de la Moselle à Pont-à-Mousson, dans le département de Meurthe-et-Moselle (France). Anciennement occupée par l’ordre des Prémontrés, l’abbaye est aujourd’hui un centre culturel de la région Lorraine.
Cette abbaye (église, grand escalier, bibliothèque, salles ouvrant sur le cloître, réfectoire et cloître) fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1. L’autre partie (séminaire) de l’abbaye fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1.
Dept 54 « Places Stanislas, de la Carrière et d’Alliance à Nancy » 0h49′ du petitflo.
La place Stanislas est une place appartenant à un ensemble urbain classique situé à Nancy, dans la région Lorraine, en France, qui est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Voulue par le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński, elle a été construite entre 1751 et 1755 sous la direction de l’architecte Emmanuel Héré. Son nom et sa statue centrale ont évolué au gré des bouleversements de l’histoire de France ; elle porte son nom actuel depuis 1831. Le guide Lonely Planet a élu la place Stanislas 4e plus belle place du monde 1,2.
Appelée familièrement par apocope « place Stan », elle est, malgré ses belles proportions (106 mètres sur 124 mètres3), de dimension modeste relativement aux 12 hectares du record français de la place des Quinconces à Bordeaux ; à Nancy même, la place de la Carrière ou le cours Léopold, par exemple, sont plus étendus. Ce ne sont donc pas ses dimensions qui font l’originalité de la place Stanislas mais son aménagement et son rôle dans l’urbanisme de la cité, reliant deux quartiers autrefois indépendants4. L’architecture et les monuments sont plus typiques d’une capitale d’Ancien Régime5 que d’une simple cité de province. Ainsi la planification urbaine d’une grande cohérence architecturale5 affirme, lors de sa construction, la persistance du pouvoir du duc de Lorraine, qui bénéficie alors de son indépendance4.
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