Dept 57 « Château de Malbrouck » 01h02′ du petitflo
Le château de Malbrouck2 (historiquement: château de Meinsberg) est un château fort de la commune de Manderen dans le nord du département de la Moselle, au Pays des Trois Frontières, à proximité du Luxembourg et de l’Allemagne. Appartenant au Conseil Départemental de la Moselle, il fait partie du réseau Moselle Passion.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 3.
Histoire
Le château est construit sur un éperon rocheux dominant la région par la volonté d’Arnold VI seigneur de Sierck en 1419 et achevé en 1434, année où le château est déclaré en mesure de soutenir un siège, et mis au service de l’électorat de Trèves. Il surplombe le village de Manderen. Malheureusement, à la mort du chevalier Arnold, la descendance n’est pas assurée et le château va passer de main en main de la fin du xve au début du xviie siècle.
Initialement dénommé château de Mensberg (en allemand Schloss Meinsberg), son surnom lui vient du duc John Churchill de Marlborough, immortalisé dans la chanson populaire Marlbrough s’en va-t-en guerre. Ce dernier a brièvement installé ses quartiers le 3 juin 1705 lors de la guerre de Succession d’Espagne avant de se replier sur Trèves deux semaines plus tard. Lors de la guerre de succession d’Espagne, le château de Mensberg se retrouve au premier plan de la scène internationale : l’Angleterre et les Provinces Unies se joignent à l’Empire, et la France se retrouve face à une Europe coalisée. Le chef de guerre de cette coalition n’est autre que John Churchill, duc de Marlborough, que les Français surnomment Malbrouck. Au début de l’année 1705, le duc de Malbrouck prépare son plan d’invasion de la France en passant par la vallée de la Moselle, et rassemble une armée de 100 000 hommes à Trèves. Au mois de juin 1705, il dispose cette armée aux portes du royaume de France, de la Moselle au château de Mensberg, où il installe son quartier général. Face à lui, le maréchal Claude Louis Hector de Villars s’apprête à défendre la frontière avec moins de 50 000 hommes. À un contre deux, Villars ne peut se permettre d’attaquer. Malbrouck, qui tient Villars en grande estime, décide de n’attaquer qu’avec le renfort du prince de Bade, Louis-Guillaume de Bade-Bade, à qui il a donné rendez-vous au château de Mensberg. Dans cette attente, Malbrouck fait tout pour que Villars sorte de ses positions mais celui-ci, patient, ne bouge pas. Le face à face dure ainsi une dizaine de jours sans ravitaillement pour l’armée de la coalition, tant et si bien que les soldats de Malbrouck, qui souffrent de la carence en vivres, désertent les uns après les autres. Le duc de Malbrouck se résigne donc à quitter la place sans livrer la bataille et profite d’une nuit de brouillard pour s’en retourner vers Trèves et Maastricht. Le 17 juin au petit matin, Villars a la surprise de constater la disparition des troupes ennemies. Malbrouck s’en est donc allé en laissant son nom à ce château.
Le château de Malbrouck fut vendu comme bien national en 1793 et a subi les outrages du temps et divers pillages. Bien que classé monument historique en 1930, il est en ruine lorsqu’il est racheté par le Conseil général de la Moselle en 1975 à la famille Weiter. Commencent alors des travaux remarquables et le deuxième chantier des Monuments Historiques de France. Le château est entièrement réhabilité de 1991 à 1998.
Dept 57 « Écomusée des mines de fer de Lorraine » 0h47′ du petitflo
La création de cet écomusée est née de la volonté de préserver le patrimoine industriel riche de la Moselle. En effet, depuis 1970 les mines en activités du bassin ferrifère lorrain disparaissent les unes après les autres.
En 1983, la commune de Neufchef décide de créer le musée des mines de fer de Lorraine. L’objectif est de représenter l’histoire de l’extraction du minerai de fer, de ses origines à nos jours, dans le cadre du monde souterrain de la mine. Les documents, les archives, et les objets miniers sont également présentés au public.
Le musée est décomposé en deux sites : celui de Neufchef et celui d’Aumetz.
L’ensemble des installations est ouvert depuis le 30 juin 19892. Le musée bénéficie du label officiel français Musée de France et fait partie du réseau des Grands sites de Moselle.
Le site de Neufchef
Le site de Neufchef offre un parcours souterrain de 1,5 km de véritables galeries retraçant le travail des mineurs de fer lorrains de 1820 à nos jours selon trois grandes époques : la mine ancienne, la mine à air comprimé et la mine moderne. La visite se déroule accompagnée d’un guide, ancien mineur. La projection d’un film présente l’histoire des mines de fer de Lorraine et la visite se poursuit par une première salle retraçant l’histoire du fer, de la géologie et de la sidérurgie à l’aide de maquettes interactives. Une seconde salle évoque le métier de mineur en présentant les différentes tâches de la profession. Une troisième et dernière salle évoque la vie sociale et familiale des mineurs dans les années 1950 à l’aide de scènes reconstituées.
Le site d’Aumetz
Le site d’Aumetz présente une authentique machine d’extraction, commandant le mouvement des cages à l’intérieur du puits. Accueillant des collections uniques sur l’histoire des mines à puits, le site expose l’univers des explosifs miniers, les méthodes d’alimentation électrique dans les mines et l’équipement des forgerons. Une plateforme de chevalement, culminant à 35 mètres, offre un panorama du Pays-Haut, avec ses cités minières et ses fortifications de la ligne Maginot. Le chevalement et le bâtiment de la machine d’extraction font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 3.
Dept 57 « Cimetière américain de Saint-Avold » 0h35′ du petitflo
Le cimetière américain de Saint-Avold, ou Lorraine American Cemetery and Memorial, est un cimetière militaire américain situé à Saint-Avold, commune française du département de la Moselle et dans la partie lorraine de la région Grand Est. Il est administré par l’American Battle Monuments Commission.
Avec 10 489 tombes, il s’agit du cimetière américain en Europe comptant le plus de soldats morts au cours de la Seconde Guerre mondiale1.
Établi pour accueillir les dépouilles des victimes américaines de la Seconde Guerre mondiale majoritairement décédés lors de la conquête du Rhin, il est étendu sur une superficie de quarante-six hectares divisés en neuf parties symétriques.
La libre jouissance du terrain fut accordée à perpétuité au gouvernement des États-Unis par le gouvernement français.
Comme dans beaucoup de cimetières militaires, les tombes varient en fonction de la religion des soldats qui y sont enterrés, différenciant notamment deux types d’emblèmes, la croix latine pour les défunts chrétiens et l’étoile de David pour ceux de religion juive.
Un belvédère et un mémorial sont aussi situés dans l’enceinte du cimetière.
Dept 57 « Metz Cathédral » 0h31′ du petitflo
Construit entre 1220 et 1552, il est le produit de l’unification de deux églises distinctes. Avec ses voûtes hautes de 42 mètres, c’est l’un des plus hauts édifices gothiques d’Europe. Avec ses 6 500 m² de vitraux, le surnom de « God’s lantern » est bien mérité.
Hermann de Münster, Thiebault de Lixheim, Valentin Bousch, Jacques Villon et Marc Chagall présentent des vitraux du XIIIe au XXe siècle. Ces chefs-d’œuvre de l’art du feu et de la lumière forment une véritable encyclopédie de l’art du vitrail.
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